Caroline Guignot 28 juil. 2023
À retenir
- Selon la première grande étude conduite à partir des bases de données de santé nationales, des chercheurs français ont décrit que les éleveurs bovins (laits et viande), de volailles et de lapins, les agriculteurs en polyculture sont les professions les plus exposées au risque de dépression parmi l’ensemble des 26 activités agricoles recensées par la MSA (Mutualité Sociale Agricole) sur la période 2002-2016.
- Le taux global de prévalence de la dépression – évalué à 28,2 cas pour 1.000 personnes-années (PA) – est plus élevé que dans les études parues précédemment. Les auteurs avancent plusieurs explications : difficultés d’accès aux soins, difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle, isolement, problèmes financiers… ainsi que certaines spécifiques aux éleveurs (contraintes sanitaires, crises sanitaire et économique, temps libre réduit…). Ils questionnent aussi le rôle de l’utilisation des pesticides, décrits par ailleurs comme associés à un surrisque de dépression parmi leurs utilisateurs.
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