Sous le haut plafond de l’ancienne école de pharmacie de Montpellier, reconvertie en centre d’art contemporain, André, Kevin et Ambre travaillent la terre glaise sous le regard d’une artiste. Envoyé·e·s par leur psychiatre, les trois participent à un programme pilote d’“art sur ordonnance”.
D’âges et de parcours de vie très différents, mais avec en commun des épisodes dépressifs ou d’anxiété, ces trois patient·e·s, suivi·e·s par le département d’urgences et post-urgences psychiatriques de l’hôpital universitaire de Montpellier, n’étaient jusqu’ici pas particulièrement intéressé·e·s par l’art. Mais ils ont pourtant respecté à la lettre ce traitement particulier, le temps de quelques semaines.
Pour le MO.CO, le centre d’art contemporain de la ville, et le département de psychiatrie de l’hôpital universitaire, la “conviction” est partagée : il y a une “urgente nécessité à sensibiliser le public aux avantages de l’engagement artistique pour la santé mentale”, insiste le professeur Philippe Courtet, du CHU de Montpellier.
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