Par - 01 avr. 2022
L’hôpital recrute, pour cette étude clinique, des sujets diagnostiqués schizophrènes, des apparentés issus de leur fratrie n’ayant pas développé la maladie, et enfin des volontaires sains sans antécédent psychiatrique.
C’est un nouvel appel aux volontaires que le CHU lance. Cette fois, l’hôpital recherche 150 sujets âgés entre 18 et 55 ans, des patients diagnostiqués schizophrènes , des apparentés issus de leur fratrie n’ayant pas développé la maladie, et des volontaires sains sans antécédent psychiatrique.
L’objectif est « d’étudier la régulation des émotions ». « Nous partons sur l’hypothèse qu’il y a une hypersensibilité aux émotions chez les personnes atteintes de schizophrénie, indique le professeur Eric Fakra, chef du service de psychiatrie du secteur stéphanois au CHU. Pour mettre cette hypothèse en évidence, on soumet les sujets à une séance d’IRM qui permet de voir le fonctionnement cérébral en temps réel. On projette des photos d’acteurs qui expriment des émotions de joie, de tristesse, de colère, et on regarde comment s’active la partie cérébrale qui traite les informations émotionnelles. » Cet examen ne présente pas de risque, « la seule restriction résidant dans le fait qu’il y ait chez certains sujets une contre-indication au passage d’IRM (présence de broches métalliques, stimulateur cardiaque…) »
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