Stéphanie HANCQ Publié le
Le musée de l’abbaye Sainte-Croix (Masc), aux Sables-d’Olonne ( Vendée ) dévoile des œuvres inédites de l’artiste vendéen, dont le talent est désormais internationalement reconnu.
Annie Chaissac devant les œuvres inédites de son père,
au musée de l’abbaye Sainte-Croix (Masc) aux Sables-d’Olonne (Vendée) |
OUEST-FRANCE
« Je suis artiste et c’est incurable. » L’affirmation signée Gaston Chaissac est issue de sa correspondance prolifique (de 1938 à 1952) avec le couple Gleizes – dont Albert n’est autre que le fondateur du cubisme et l’un des premiers soutiens de Chaissac. L’accroche a également été choisiee par le Musée de l’abbaye Sainte-Croix (Masc) aux Sables-d’Olonne (Vendée) pour sa nouvelle exposition qui démarre ce dimanche 3 avril.
Un retour aux sources
À l’occasion de la nouvelle présentation des collections d’arts modernes, le musée a en effet souhaité remettre en lumière cet artiste régulièrement qualifié de « hors-norme », véritable figure de l’Art brut. « C’est un retour aux fondamentaux pour le musée », rappelle Jean-François Dejean, adjoint au maire en charge de la culture. Et pour cause, l’histoire entre le Masc et Chaissacremonte à 1966, date à laquelle sa première œuvre est entrée dans les collections du lieu.
Une cinquantaine d’œuvres des années 40 - c’est-à-dire des débuts de l’artiste – sont exposées. « On retrouve par exemple Bête, Oiseau, Serpent datant de 1938 et acquise il y a un an. C’est la première fois qu’elle est exposée ici. C’est une œuvre de référence car c’est l’une des premières de Chaissac. On voit qu’il maîtrise déjà son style », décrypte Gaëlle Rageot-Deshayes, la directrice du musée.
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