Caroline Guignot 22 mars 2022
- Les données d’imagerie, de neurocognition et de génétique permettent de mettre en évidence deux groupes de sujets âgés atteints de dépression tardive : ils sont associés à des profils distincts à l’inclusion comme durant l’évolution, l’un d’eux étant associé au déclin cognitif lié à l’âge et au risque de maladie d’Alzheimer. Il est également associé à la présence d’un polymorphisme nucléotidique.
- Aussi, cette hétérogénéité pourrait constituer un élément pronostique de l’évolution neuropsychiatrique des patients âgés dépressifs.
Pourquoi est-ce important ?
La dépression du sujet âgé affecterait 1,8% à 7,2% des adultes vivant en ambulatoire. Le début et l’évolution de la pathologie présentent une importante hétérogénéité qui, on le sait, découlent de spécificités biologiques différentes au niveau cérébral : ainsi, la dépression tardive serait associée à une atrophie corticale et à des anomalies au niveau de réseaux cérébraux spécifiques (réduction de la substance grise dans les cortex cingulaire antérieur et frontal médian, l'insula, le putamen ...).
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