publié le 27.10.20
Communiqués de presse de Olivier VéranCommuniqués et dossiers de presseSantéSanté mentale
Bien des idées fausses circulent encore sur la dépression, souvent perçue comme une faiblesse de l’âme, de la paresse, du « laisser aller » ; qui serait liée à des facteurs de stress exclusifs (problèmes professionnels, financiers, conjugaux) ; qui serait accessible à la volonté, de l’ordre de l’injonction, du « remue toi ». Loin de ces préjugés, le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que la dépression n’est pas un mal-être passager qu’il faut cacher, mais une véritable maladie pour laquelle chacun peut accéder à une prise en charge appropriée, en surmontant les discriminations qui s’y attachent, le sentiment de honte ou la culpabilité qui y sont parfois associés.
La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. C’est le trouble psychique le plus fréquent. En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Une enquête de Santé Publique France[1] a permis d’estimer qu’environ 8% de la population active occupée en France en 2017 avait eu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois, avec une différence selon le sexe : les femmes présentent une dépression deux fois plus souvent que les hommes (11% contre 5%), leurs conditions socio-économiques plus désavantagées en constituant l’un des principaux facteurs de risque. Chez les plus jeunes, la prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.
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