Publié le 01/11/2020
Jack Messy : « Il est temps de privilégier le bien-être des résidants à celui du personnel et des familles ». © Gobet Jean-Marie
Jack Messy ne va pas se faire que des amis dans les Ehpad, avec la publication très récente de son dernier ouvrage La maison du bout de la vie, aux éditions Érès. Mais l’homme n’en a cure.
Poursuivant son inlassable combat en faveur des adultes âgés, seul qualificatif approprié selon lui, son constat est sans appel : la maison de retraite est malade. Et ses maux sont multiples : des lieux de vie qui n’en sont plus vraiment (avec, entre autres, des personnes installées devant une télévision dont ils n’ont pas choisi le programme), un grand sentiment de solitude et de tristesse, des personnels surchargés et plus soucieux du sanitaire que du relationnel, un fonctionnement qui, le plus souvent, est immuable, sans prendre en compte d’éventuelles demandes de résidents. En résumé, pour l’auteur : « Il y a beaucoup de maltraitance par manque de moyens ».
Parcours
[...] Résident, à Urzy, depuis 2017, Jack Messy a exercé comme psychanalyste à Créteil (Val-de-Marne). Ancien directeur de Espaces formations Paris XV, formateur en gérontologie et conférencier, il a plusieurs publications à son actif, dont La personne âgée n’existe pas, aux éditions Rivages (1992), un ouvrage référence réédité plusieurs fois, ainsi que Pourquoi la violence, chez Désir Payot (2004).
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