Ils proposent des séances d'ostéopathie, d'acupuncture, de chiropractie, de naturopathie, de réflexologie, d'aromathérapie, d'ayurvéda, d'EMDR ou d'hypnose humaniste et se réclament d'une pratique sérieuse, bien loin du charlatanisme. À l'heure où les tensions se sont cristallisées sur le déremboursement de l'homéopathie et la pratique des médecines alternatives décriées plusieurs fois par les Fakemed, Medoucine, un réseau de 500 thérapeutes pour la quasi-totalité non-médecins, se façonne une légitimité en signant une charte de déontologie présentée comme un outil pour contrer les pratiques frauduleuses et rappeler les règles de bonnes pratiques autour des médecines complémentaires.
La trentaine de « médecines douces » présentée sur le site sont non remboursées par la Sécurité sociale. L'homéopathie, elle, n'est donc pas proposée sur le site.
Ne pas donner ses tarifs ou sa formation professionnelle
Pour ce réseau de thérapeutes, plusieurs signes doivent mettre la puce à l'oreille du patient en quête de bonnes pratiques alternatives à la médecine conventionnelle. Si un thérapeute demande l'arrêt du traitement médical, refuse de répondre aux questions, insiste pour refaire une séance, n'annonce pas ses tarifs ou est incapable de donner des références concrètes sur sa formation professionnelle, il est à fuir !
« J'ai déjà vu des personnes qui ont du mal à expliquer ce qu'elles font, on n’arrive pas à référencer la pratique qu'elles proposent, explique au « Quotidien » le Dr Carine Chaix-Couturier, généraliste et auriculothérapeute, inscrite sur la plateforme. Ici, on envoie nos diplômes qui sont vérifiés, c'est bien le minimum ! »
Avant d'intégrer un thérapeute dans son réseau, Médoucine lui fait également passer un entretien pour s'assurer du partage des valeurs. « On s'assure que le thérapeute ne prend pas la place du médecin et vient en complément de la médecine conventionnelle », assure la fondatrice Solange Arnaud.
Sur le site, toutes les médecines douces sont présentées en détail. Chaque thérapeute doit énoncer une information claire de son activité : objectifs d'une séance, durée, coût. « Nous souhaitons que le public ait une information claire dans un secteur peu réglementé où nous manquons de références et où certaines pratiques sont peu connues », conclut Solange Arnaud.
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