19/06/2018
45 MIN
Avec Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3), auteur de "La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société" (Odile Jacob) qui porte un regard critique sur l’utilisation qui peut être faite des neurosciences.
Burn-out, violences sociales, anxiété… : mieux comprises pour certains, trop médicalisées
pour d’autres, ces affections sont difficiles à circonscrire.• Crédits : Garo/ Phanie
- AFP En partenariat avec Le Quotidien du médecin
Les neurosciences offrent un domaine passionnant de compréhension du fonctionnement de notre cerveau. Elles interviennent dans la compréhension de certaines pathologies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie), mais on fait également appel aux neurosciences cognitives pour déchiffrer les comportements sociaux tels que : la délinquance, toutes formes d’éducation, voire même le malaise au travail. Les neurosciences cognitives et comportementales ont-elles supplanté la psychiatrie et la psychanalyse ou en font-elles partie ? Ces neurosciences cognitives favorisent-elles l’individualisme contemporain, permettent-elles de définir la singularité de chacun d'entre nous au point que certains handicaps (autisme par exemple) pourraient être considérés comme un atout.
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