Si les hallucinations sont des symptômes généralement associés à des maladies telles que la schizophrénie, la maladie de Parkinson, la migraine, et certaines formes de démence, des personnes en bonne santé peuvent aussi en éprouver avec l’usage de drogues, mais aussi la privation de sommeil ou la perte de vision. Cette équipe de l’Université de Pittsburgh vient de développer une méthode pour les induire, de manière à pouvoir les étudier de façon plus objective. Une expérience décrite dans la revue eLife qui aboutit à un modèle informatique du cortex visuel en cas d’hallucination.
Chacun d’entre nous a déjà connu cette sensation de voir quelque chose qui n’est pas là. L'étude de ce phénomène est complexe, car les hallucinations sont inattendues, irrégulières, transitoires et fugaces, et associées à la croyance du sujet. Leur représentation est si subjective qu’elle se limite à des descriptions verbales impossibles à analyser.
Cette équipe de Pittsburgh et de l'Université de New South Wales (Australie) a donc développé un moyen de créer des hallucinations qui pourrait les rendre plus faciles à étudier objectivement et donc plus faciles à traiter. Le dispositif consiste en l’affichage d’un anneau blanc qui vacille sur un fond noir entre 2 et 30 fois par seconde.
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