29-10-16
Les mises à jour de statuts Facebook, les différentes mentions "J’aime", ou encore les photos postées sur le réseau social pourraient permettre d’aider les spécialistes à mieux comprendre les troubles de santé mentale des internautes, notamment des jeunes. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l'Université de Cambridge.
Aujourd’hui, plus d'un milliard de personnes dans le monde utilisent Facebook tous les jours, et l'utilisation des médias sociaux ne cesse d’augmenter, notamment chez les jeunes. Plus de 90 % des adolescents utilisent ce site quotidiennement, dévoilant ainsi des informations sur eux-mêmes aussi bien en ligne qu’hors ligne.
Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont donc réfléchi à la manière dont les réseaux sociaux pourraient leur permettre d’approfondir leur compréhension de l'apparition de certaines maladies mentales.
"Facebook est très populaire et pourrait nous fournir une foule de données pour améliorer notre connaissance des troubles de santé mentale comme la dépression et la schizophrénie",explique le Dr Becky Inkster, le principal auteur de l'étude. "Sa portée est particulièrement vaste, et le numérique nous permet de toucher des groupes traditionnellement difficiles à atteindre, y compris les jeunes sans abri, les immigrants, les personnes ayant des problèmes de santé mentale, et les personnes âgées."
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