Une journée nationale d’action dans les établissements de soins publics a lieu jeudi pour dénoncer une surcharge de travail. Manifestation prévue à Lausanne.
La mobilisation du 3 novembre est emmenée par le SSP, le syndicat des services publics. En photo: David Gygax, secrétaire de la section vaudoise. Image: Philippe Maeder - A
Une «sévère détérioration des conditions de travail» et un personnel de santé «au bord de l’effondrement»… Le Syndicat des services publics (SSP) organise aujourd’hui une journée nationale d’action dans les hôpitaux publics pour dénoncer les effets du nouveau régime de financement hospitalier (SwissDRG), entré en vigueur 2012.
Rappelons que ce dernier a introduit la concurrence entre établissements de soins. «Depuis 2012, les hôpitaux publics doivent se comporter comme des entreprises rentables et réaliser des profits pour financer leurs investissements, relève David Gygax, secrétaire du SSP-Vaud. Et les subventions ne sont plus réservées aux hôpitaux publics puisqu’elles vont aussi dans les poches des cliniques privées figurant sur les listes. Réduction des dépenses, pression financière… c’est le personnel de santé qui trinque (ndlr: le CHUV a enregistré un déficit de 20 millions de francs en 2015).» Le syndicaliste fait état d’une situation alarmante chez les infirmières, aides soignants et assistants en soins et santé communautaire (ASSC) vaudois.
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