Anne Plamondon s’est inspirée de sa propre expérience pour imaginer son spectacle solo, Les mêmes yeux que toi, créé à la mémoire de son père qui était atteint de schizophrénie paranoïde. - Acadie Nouvelle: Sylvie Mousseau
En créant la pièce Les mêmes yeux que toi, l’interprète et chorégraphe Anne Plamondon a voulu révéler le visage humain derrière la maladie mentale. Entre la grâce, la force et la fragilité, tout peut chavirer.
Anne Plamondon s’est inspirée de sa propre expérience pour imaginer son spectacle solo, Les mêmes yeux que toi, créé à la mémoire de son père qui était atteint de schizophrénie paranoïde.
«Pour moi, c’était très important de faire un portrait qui était juste, sensible et qui nous fait voir l’humain derrière la maladie et non pas juste la maladie, parce que c’est souvent ça qu’on oublie dans la société, quand on voit quelqu’un qui agit bizarrement dans la rue. Des fois, ces gens-là peuvent faire peur parce qu’ils peuvent être imprévisibles, mais en même temps, il y a un humain derrière la maladie», a mentionné Anne Plamondon qui a cherché à réaliser un spectacle authentique et le plus honnête possible. Elle rappelle que personne n’est à l’abri de la maladie mentale. Tout peut parfois basculer rapidement.
Créée en 2012, cette œuvre a reçu de bonnes critiques et a touché profondément les gens. Seule sur la scène, l’interprète, qualifiée de lumineuse et de troublante, traverse divers états troubles et émotions associés à la maladie mentale, tels que la confusion, les répétitions, la fragilité ou encore le lâcher-prise. L’artiste a collaboré avec Marie Brassard, qui signe la mise en scène de ce spectacle comprenant aussi une forme de narration.
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