La proposition de loi d'Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) sur la fin de vie a été adoptée dans la nuit de mardi et mercredi en commission à l'Assemblée sans changement majeur, notamment sur sa principale disposition : l’instauration d’un droit à une "sédation profonde et continue" jusqu'à la mort. Un amendement signé par 83 députés socialistes a néanmoins tenté de légaliser une "aide médicalisée active" pour une fin de vie "dans la dignité". Mais il a été retiré pour être retravaillé en vue de la séance publique dans l’hémicycle qui doit avoir lieu les 10 et 11 mars.
Quelques retouches ont par ailleurs été apportées par les députés de la commission des Affaires sociales, qui concernent directement ou indirectement les médecins de ville. L’une d’elles, un amendement socialiste, prévoit ainsi que le patient souhaitant bénéficier d'une sédation profonde puisse mourir à son domicile. Une autre, pose pour principe que le médecin traitant devra informer ses patients "de la possibilité et des conditions de rédaction de directives anticipées".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire