Caroline Guignot 21 févr. 2024
Contrairement aux autres troubles psychiatriques, la stigmatisation de la schizophrénie n’a pas diminué en France depuis trois décennies : une majorité de la population générale ne sait pas à quoi correspond précisément cette maladie, et 40 % des malades se sentent fortement stigmatisés. Ils « ressentent même le stigmate comme une seconde maladie qui a des conséquences pires que la schizophrénie elle-même, à savoir sur l'estime de soi, sur l'accès aux soins, sur l'humeur, sur la suicidabilité, et d'un point de vue économique sur l'accès à l'emploi, les revenus, le logement », a commenté la Dre Jasmina Mallet (psychiatre, Hôpital Louis-Mourier, Colombes) au cours du congrès de l’Encéphale, qui a eu lieu à Paris du 24 au 26 janvier 2024.
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