27 février 2024
SUISSE
L’histoire d'une femme qui a décidé de venir mourir en Suisse sans prévenir sa famille a fait grand bruit en Italie. Quelles sont les règles et les pratiques des associations d'aide au suicide en Suisse?
«Je ne suis pas contre la liberté d’autodétermination des personnes, je ne me serais pas opposé à la décision de mourir de ma femme si j’avais eu la certitude qu’elle avait été réellement profonde et réfléchie.»
Le journal italien La Repubblica a révélé le cas de Marta, une universitaire turinoise de 55 ans décédée en octobre dernier à Bâle. Dévastée par la mort de son fils adolescent à l’issue d’une longue maladie, cette femme avait exprimé depuis longtemps le désir d’en finir, mais sa famille était parvenue à lui faire changer d’avis. Du moins c’est ce qu’elle croyait, jusqu’au voyage secret de Marta en Suisse.
À des centaines de kilomètres de là, au Royaume-Uni, un autre cas a été récemment rapporté par le Mail on Sunday. Alastair Hamilton, 47 ans, professeur de chimie, était en proie à des problèmes de santé auxquels les examens et les consultations médicales n’avaient trouvé aucune explication.
Alastair Hamilton avait dit à sa famille qu’il rendait visite à un ami à Paris. Il est en réalité décédé en août 2022 à Bâle avec l’aide de l’association suisse Pegasos. La famille a eu des mots très durs à l’encontre de l’organisation, l’accusant d’avoir «agi comme un cow-boy».
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