PUBLIÉ LE 24/11/2023
Chercher des informations de santé sur les réseaux sociaux plutôt qu'auprès d'un médecin ou d'un média généraliste conduit non seulement à un faible niveau de connaissances médicales mais aussi à refuser ou abandonner des soins, selon une enquête de la Fondation Descartes.
Les personnes qui « s’informent fréquemment sur l’actualité médicale par le biais des réseaux sociaux, de YouTube et de groupes de messageries instantanées (du type WhatsApp) présentent en moyenne un plus faible niveau de connaissances en santé que les autres. » C’est la conclusion que dresse la Fondation Descartes, spécialisée sur les enjeux liés à l’information et à la désinformation, à partir de son étude réalisée en partenariat avec l’Académie nationale de médecine. Menée auprès de 4 000 Français, elle avait pour objectif d’évaluer les connaissances des répondants dans quatre domaines de la santé (nutrition, cancers, vaccination et Covid-19) et d’établir, chiffres à l’appui, le lien entre leurs sources d’informations sur l’actualité médicale et leurs connaissances et comportements.
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