LEDEVOIR
17 avril 2023
QUEBEC
Emmanuelle Bernheim
L’autrice est professeure titulaire à la section de droit civil de l’Université d’Ottawa et de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice.
Les dernières semaines ont été chargées en événements et en discussions au sujet de la santé mentale et de la justice, et des voix s’élèvent pour réclamer plus de surveillance des personnes ayant reçu un verdict de non-responsabilité criminelle et des modifications au Code criminel. Mais qu’en est-il vraiment ? Des changements législatifs permettraient-ils d’éviter des drames ?
Si des meurtres ont été commis dans les derniers mois par des personnes libérées sous conditions par la Commission d’examen, il ne faut pas oublier que l’association entre violence et maladie mentale n’est pas démontrée, au contraire, les personnes souffrant de troubles mentaux étant plus souvent victimes qu’autrices de violence.
L’objectif de cette série de textes est de démystifier le droit et les pratiques judiciaires relatifs à la santé mentale pour mettre en perspective le recours aux pratiques coercitives en psychiatrie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire