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L'hôpital psychiatrique Gérard Marchant, à Toulouse, vient d'inaugurer son unité EMOT. Depuis un an, une équipe mobile accompagne des détenus souffrant de troubles psychiatriques sévères au moment de leur libération. Les semaines qui suivent leur sortie de prison constituent une période critique où les risques de mortalité sont majeurs.
Après la prison, ses barreaux et ses murs, le vertige. Pour les anciens détenus, la période qui suit la libération est synonyme de grande vulnérabilité, avec un risque plus important de mortalité. Et c'est encore plus vrai lorsqu'ils souffrent d'une maladie psychiatrique.
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