Modifié le
Grâce au vélo à assistance électrique (VAE), des hommes et des femmes qui ont des problèmes de santé retrouvent le goût de pratiquer une activité physique. Sans effort violent, ils savourent de se balader en plein air. Comme des moments de liberté, bons pour le corps et la tête. Premier volet de la série d’articles Nos Vies et Prolongation consacrée au vélo électrique.
« C’est une seconde vie. » Isabelle, 59 ans, est souvent réveillée tôt par des douleurs. Vers 7 h 30, elle enfourche alors son vélo à assistance électrique (VAE)pour aller chercher du pain frais au bourg de Roz-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) à 2 km de là. « Il y a une grosse côte à monter. Sans l’assistance, je ne pourrais pas faire ce trajet », souligne-t-elle. Elle savoure l’air frais et le plaisir de pédaler sans se déclencher des douleurs supplémentaires.
« Un vrai bonheur. » Et une petite révolution pour cette femme atteinte d’une spondylarthrite ankylosante, maladie inflammatoire chronique. « Cette maladie évolutive nous ankylose et nous rend raide, décrit-elle. Le vélo me permet de bouger les jambes et les articulations. Il me fait du bien : physiquement et moralement. » Son rhumatologue, le chirurgien qui l’a opérée du dos et son kiné l’encouragent d’ailleurs à poursuivre, « sans forcer ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire