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vendredi 14 octobre 2022

Covid : point d’actualité en psychiatrie

Publié le 

La cellule nationale Covid psy s’est réunie récemment pour faire un point d’actualité sur l’épidémie relative au SARS-CoV-2, échanger sur les problématiques des établissements autorisés en psychiatrie en lien avec le Covid -19 depuis cet été, partager les recommandations sanitaires en vigueur et au niveau local, enfin discuter de la stratégie vaccinale.

Une enquête flash construite par la Conférence des Présidents de CME de CHS a été adressée aux établissements autorisés en psychiatrie principalement les EPSM et CHS. L’enquête était anonyme, elle s’est déroulée du 3 au 5 octobre 2022, et la cible du questionnaire concernait les PCME. L’analyse s’est faite par région.

  • Concernant l’épidémie, les taux d’incidence et le nombre de cas positifs augmentent sans pour autant atteindre, à ce stade, un pic comparable aux précédents des 7 dernières vagues. Le variant Omicron est désormais prépondérant. Les nombres de cas graves, les hospitalisations et admissions en soins critiques de patients avec infection SARS-CoV-2 n’ont pas encore d’impact majeur sur le système de santé.
  • Pour les établissements autorisés en psychiatrie, bien qu’on puisse relever des hétérogénéités d’organisation en fonction de la circulation du virus sur différents territoires, il est difficile d’objectiver une relation de causalité entre l’absentéisme des soignants et l’infection au COVID-19.
  • La majorité des établissements a maintenu l’obligation du port du masque pour les professionnels et patients (97%) en hospitalisation complète avec des variations sur l’ambulatoire où le port du masque reste suggéré voire incité en fonction de certaines situations cliniques. Quant aux gestes barrières et à l’utilisation de solution hydroalcoolique, ils restent bien présents et régulièrement rappelés.
  • L’enquête flash de la conférence identifie des contaminations beaucoup plus nombreuses chez les patients que chez les soignants puisque les patients sont systématiquement dépistés à chaque admission ou à l’occasion d’examens ou de consultations spécialisées voire en fonction des signes cliniques suspects de Covid. Il est difficile de connaitre l’ampleur des contaminations chez les soignants.
  • L’ensemble des activités ont été maintenues sans la mise en place de jauge particulière. En revanche, la tension sur les ressources humaines de cause multifactorielle a amené certains établissements à réduire voire à fermer des lits d’hospitalisation à temps complet ou partiel. A ce jour, les impacts sur les lits et l’absentéisme des soignants mériteraient une étude plus approfondie.


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