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Le cryostat quantique suprême de Google. © Eric Lucero/Google, Inc.
« Le plus grand bond en avant de l’histoire de l’informatique quantique » : les commentateurs n’ont pas mâché leurs mots à l’annonce, par le géant du numérique Google, de la mise au point du premier « cristal temporel ». Cette phase inédite de la matière a été théorisée dès 2012 par le prix Nobel Frank Wilczek, comme « structure périodique dans le temps et dans l’espace ». À l’instar du cristal de roche, qui reproduit le même motif sur chacune de ses facettes, le cristal temporel se réagence à intervalles réguliers pour former une série de figures. Le tout – et c’est bien l’enjeu – sans perte d’énergie !
Il s'agit là d'une remise en cause profonde de la seconde loi de la thermodynamique qui suppose – sous le nom d’entropie – que toute transformation d’un système s’accompagne d’une déperdition qui conduit inévitablement ce système physique vers sa mort par épuisement.
Le cristal temporel ouvre désormais la voie à un mouvement perpétuel sans usure. Une révolution qui n’est pas sans rapport avec ce que Deleuze a lui-même théorisé sous la notion de « cristal temporel ».
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