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La salle d’attente est étrangement vide. Seule une dame, menton rentré et regard perdu, marmonne en continu, en plein épisode de délire. Elle sera hospitalisée. Puis viendra une jeune femme aux yeux vert prairie mis en valeur entre son bonnet et son masque en tissu foncé.
C’est la deuxième fois qu’elle vient consulter au centre médico-psychologique de Montreuil. « Je me suis séparée de mon conjoint pendant le confinement. Du fait de cette situation de crise, de la séparation, mais aussi de tous les traumatismes que le confinement a pu causer, la peur de la pandémie… », explique-t-elle. Parmi les symptômes ressentis, elle évoque « cette espèce de masse intérieure qui pousse les murs du corps qui amène à craquer quelque chose qu’on a solidifié sur nous. Quelque chose de totalement faux en fait… » Elle repartira du centre avec une ordonnance de médicaments délivrés pour un mois.
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