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mardi 29 décembre 2020

Les scientifiques élucident les mystères de la douleur

DE YUDHIJIT BHATTACHARJEE  PUBLICATION 28 DÉC. 2020

Avec la crise des opioïdes, la quête pour comprendre la biologie de la douleur et explorer de nouvelles façons de la traiter a pris une nouvelle urgence.

Vitaly Napadow, neuroscientifique à la Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital, étudie comment le ...

Vitaly Napadow, neuroscientifique à la Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital, étudie comment le cerveau perçoit la douleur. Pour ce faire, il utilise l'électroencéphalographie pour suivre les schémas d'ondes cérébrales des patients souffrant de lombalgie chronique.

PHOTOGRAPHIE DE ROBERT CLARK
Cet article a initialement paru dans le magazine National Geographic du mois de janvier 2020.

Voilà plus de trente ans, quand Tom Norris luttait contre le cancer, il a été traité par radiothérapie au niveau de l’aine et de la hanche gauches. Son cancer a disparu et n’est pas revenu. Mais Norris est resté avec une douleur, qui le brûle de la hanche jusqu’à la nuque.

Depuis, Norris, qui a maintenant 70 ans, n’a plus passé une seule journée sans souffrir. La douleur a mis un terme à sa carrière d’officier de maintenance des avions dans l’armée de l’air américaine. Les mauvais jours, il est cloué au lit. Même les meilleurs jours, sa capacité de déplacement est très limitée. Parfois, la douleur est si écrasante, raconte-t-il, que sa respiration devient laborieuse: «C’est comme si je me noyais. »

Grand et sympathique, il a appris à porter un masque de sérénité pour cacher ce qu’il endure. Je ne l’ai jamais vu grimacer. Il est en quête de soulagement depuis trois décennies – dont de nombreuses années à prendre du fentanyl, un puissant opioïde. Ce médicament, dit Norris, recouvrait sa douleur « comme une couverture épaisse », mais le maintenait «complètement horizontal et déconnecté». Tom Norris gère désormais sa douleur grâce à une kinésithérapie, qui améliore sa mobilité, et à des stéroïdes injectés dans la colonne vertébrale, qui calment l’inflammation des nerfs.

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