Sasha Freemind/Unsplash, FAL 25 mai 2020
À la mi-mai, la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2 a obligé près de trois milliards de personnes à se confiner, quelque 5,2 millions d’infections ont été détectées, provoquant plus de 341 000 décès.
De manière évidente, les questions relatives au virus, à la prévention des infections et au traitement des formes sévères ont été au premier plan des préoccupations. Puis avec l’essor des contaminations, mais aussi sous l’effet du confinement, on a commencé à se soucier des problèmes de santé mentale, à se pencher sur les retombées du contexte épidémique, de la distanciation et de la quarantaine confinée en termes de souffrance psychologique, voire de risque de dépression.
Il existe peu de données quant à l’impact précis de cette crise sur la santé mentale des populations, que ce soit à court, moyen ou long terme.
Une revue systématique de la littérature, portant sur la comparaison avec d’autres coronavirus (SARS et MERS), a souligné durant les phases symptomatiques l’apparition de perturbations d’ordre psychiatrique (anxiété, dépression, insomnie) et neuropsychologique (troubles de la mémoire, confusion). En outre, certains symptômes maniaques ou psychotiques ont pu être reliés aux traitements (comme les stéroïdes ou l’hydroxychloroquine). Des troubles après la maladie ont aussi pu être retrouvés, de type insomnies, dépression, troubles mnésiques ou bien encore souvenirs traumatiques.
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