L'évolution de l'espèce humaine a laissé derrière elle quelques vestiges. Une forme d'oreille, le coin de l’œil ou encore la chair de poule sont autant de résidus que l'on doit à nos lointains ancêtres, et dont certains sont amenés, à terme, à disparaître.
Un frisson de peur, une température un peu trop froide, et voilà votre peau qui se couvre de chair de poule, vos poils qui se hérissent. La réaction est si habituelle qu'on ne l'interroge plus, tout juste se contente-t-on d'attester qu'elle valide un état physique ou émotionnel. La chair de poule, pourtant, est un phénomène très ancien, que nous aurions hérité de nos lointains ancêtres... mais qui n'a plus guère d'utilité.
L'être humain possède encore certaines caractéristiques issues d'une longue évolution et dont il ne profite plus. On appelle ces caractéristiques ayant perdu leur utilité première des "structures vestigiales". Certaines existent de façon permanente, comme la chair de poule, d'autres sont des atavismes, c'est-à-dire des caractères hérités génétiquement, qui se manifestent à nouveau chez un individu alors qu'ils avaient sauté une ou plusieurs générations.
Un tendon sur le poignet ? C'est le muscle long palmaire
Certaines personnes le voient apparaître, d'autres n'en possèdent pas sur un (généralement à gauche) ou deux de leur bras. Environ 14 % de la population est ainsi dépourvu du muscle long palmaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire