28/02/2020
QUEBEC
Une question se pose de plus en plus impérativement: pourra-t-on continuer d’avoir accès à de la véritable psychothérapie dans les services publics ?
Les conditions actuelles dans le secteur public ne favorisent pas l’accès aux services psychologiques, neuropsychologiques ainsi qu’à la psychothérapie. Pourquoi? Parce qu’il y a pénurie artificielle de psychologues, parce que la demande a explosé et que les durées de suivi doivent être amputées, ce qui porte sévèrement atteinte à la qualité des services rendus à la population.
Il y a également une ignorance tenace concernant la nature des services psychologiques et de la psychothérapie. Une ignorance entretenue par la tendance néolibérale et le mythe des soins en étapes ou des prétendus miraculeux suivis à court terme.
Une tendance lourde qui croit qu’en offrant des services de l’étape 1 du Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux (PQPTM) au citoyen, soit des conseils pour des auto-soins et des références vers la documentation sur internet, on va pouvoir faire l’économie de la psychothérapie ou sinon, en réduire substantiellement la demande.
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