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jeudi 13 février 2020

TRIBUNE. « En France, on ne juge pas les fous. Le contraire ne serait-il pas barbare ? »


Après l’affaire Sarah Halimi, tuée par un homme dont le discernement a été jugé « altéré » au moment du passage à l’acte, des sénateurs appellent à revoir la question de la responsabilité pénale. Une proposition dénoncée par l’avocate Laure Heinich.

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La reconnaissance de l’irresponsabilité pénale de l’auteur du meurtre de Sarah Halimi a fait couler beaucoup d’encre. De l’encre sincère et de l’encre politique. Le meurtre qui était insoutenable, était de surcroît aggravé par son caractère antisémite. Des hommes et des femmes sont encore tués en France parce qu’ils sont juifs. Les juges d’instruction saisis ont fait diligenter trois expertises psychiatriques du mis en examen : deux collèges d’experts diagnostiquent un état psychotique aiguë et concluent à l’abolition de son discernement au moment du passage à l’acte, et donc à son irresponsabilité pénale.
Une autre expertise confirme que Kobili Traore était atteint d’une bouffée délirante aiguë mais ne conclut qu’à l’altération du discernement, c’est-à-dire à un abaissement de la conscience qui devra être pris en compte dans la peine mais qui n’entrave pas le droit d’être jugé.

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