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vendredi 14 février 2020

La médecine de ville peut-elle sauver les urgences hospitalières ?

HASHTAG par Thomas Larabi
14/02/2020
4 MIN

#MesSolutionsPourlHopital |Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Las d'attendre une réponse gouvernementale, des initiatives locales voient le jour pour que la médecine de ville décharge des services d'urgence toujours plus débordés.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Crédits : Alain Jocard - AFP
La crise hospitalière est toujours plus aiguë. 14 organisations de santé appellent ce 14 février à une journée "hôpital mort". Pas de conséquences néfastes pour les patients, mais un nouveau cri d'alarme poussé en direction de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, un mois après que 1 000 médecins ont menacé de démissionner de leurs tâches administratives. Des services d'urgence débordés, des soignants au bout du rouleau, une offre de soin publique qui se dégrade... Les doléances sont nombreuses. Mais les solutions remontant du terrain, à l'échelle locale, le sont aussi. 

Un manque de coordination entre hôpital et médecine de ville ?

Pour l'urgentiste et délégué CGT Christophe Prud'homme, la réponse doit dans un premier temps être budgétaire - une augmentation du budget de l’hôpital de 4,4%, soit 4 milliards d'euros selon la Cour des Comptes - mais aussi systémique. Dans son viseur : la rémunération à l'acte, "inflationniste (...) et qui ne pousse pas à prendre en charge aux urgences les plus de 50 ans atteints de maladies chroniques, de plus en plus nombreux".  
Mais aussi et surtout le maillage de la médecine de ville, et sa coordination avec l'hôpital. "Le maintien à domicile de ces malades chroniques et des personnes âgées est un des plus gros problèmes pour l'hôpital continue Christophe Prud'homme. Si vous avez d'un côté le médecin traitant, de l'autre le kiné, de l'autre l'infirmière, sans aucune coordination, et que chacun facture son acte, ça ne marche pas, et on retrouve ces patients aux urgences." 

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