Des chercheurs affirment que les enfants qui grandissent pendant au moins dix ans dans des zones avec un air fortement pollué ont un risque plus élevé de développer une schizophrénie plus tard dans leur vie. Le rôle de la génétique, facteur de risque connu, serait à écarter.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université d'Aarhus (Danemark), et publiée dans la revue scientifique JAMA Network Open, montre une nouvelle fois que la pollution de l'air affecte la santé physique mais aussi la santé mentale. Cette dernière, qui combine des données génétiques avec des données relatives à la pollution de l'air, montre que les enfants qui sont exposés à un niveau élevé de pollution de l'air pendant leur croissance ont un risque accru de développer la schizophrénie. Comme l'explique l'Inserm, il s'agit d'une maladie psychiatrique caractérisée par un ensemble de symptômes très variables dont les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations.
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