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jeudi 13 février 2020

La mort de Vanille, 1 an, enlevée et étouffée par sa mère à Angers, requalifiée en assassinat

Samedi, une alerte enlèvement avait été déclenchée pour retrouver la petite fille, âgée d’un an.
Le Monde avec AFP Publié le 10 février 2020
Le procureur d’Angers Eric Bouillard, lors de sa conférence de presse le 10 février.
Le procureur d’Angers Eric Bouillard, lors de sa conférence de presse le 10 février. SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP
La mère de Vanille, 1 an, retrouvée morte étouffée dimanche à Angers dans un conteneur à vêtements, avait prémédité son passage à l’acte, a annoncé, lundi 10 février, le procureur d’Angers, Eric Bouillard. Les faits présentés « relèvent de la qualification juridique d’assassinat », a fait savoir le procureur en conférence de presse.
« Le mobile du passage à l’acte semble être lié à son départ du centre maternel, a précisé le magistrat. [Ce] départ lui avait été annoncé le 3 décembre 2019, jour où elle a décidé, par divers moyens (…), de donner à la mort à son enfant. »

« La maman avait prévu un plan »

Hébergée depuis un an dans le centre maternel d’Angers, un foyer pour femmes enceintes et mères isolées, Nathalie Stephan, 39 ans, voyait occasionnellement sa fille, qui avait été confiée à une famille d’accueil. La mère, qui présente des troubles psychiatriques importants, avait quitté son foyer vendredi à 11 heures. Elle aurait dû ramener sa fille à 17 h 30 à sa référente de l’ASE (Aide sociale à l’enfance). Leur absence a donné lieu au déclenchement du dispositif alerte enlèvement. Nathalie Stephan avait été retrouvée seule dimanche matin, dans un hôtel de Nantes.
« La maman avait prévu un plan, a caché ce plan et a aussi dissimulé sa situation réelle, a déclaré le procureur. Une situation de désœuvrement, d’isolement complet et de refus aussi de son départ du centre maternel. » Le passage à l’acte a eu lieu le 7 février, date de l’anniversaire de l’enfant. Eric Bouillard poursuit :
« Entre le 3 décembre et le 7 février, aucun signe ne nous permettait de penser que ce passage à l’acte était envisagé par la maman. Au contraire. Les éducateurs décrivent une évolution positive d’une maman qui s’investissait de plus en plus dans le lien (…) et qui avait rassuré les personnes qui l’encadraient. »
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