(AFP) - Sur les réseaux sociaux et dans la pop culture, les initiatives fleurissent pour parler des maladies mentales aux 15-25 ans, âge auquel surviennent souvent les premiers troubles mais où la méconnaissance entretient les clichés et les retards de diagnostic.
"Les jeunes qui ont des troubles psychiques ne sont pas différents des autres: c'est sur les réseaux sociaux qu'ils s'informent en majorité. Si on veut leur parler, il faut adopter leurs codes et dépoussiérer l'image de la santé mentale, qui fait parfois peur", explique Jean-Victor Blanc, psychiatre adepte des références à la culture pop, interrogé par l'AFP à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale jeudi.
- "Et toi, ça va?": un faux profil pour parler de la dépression
Depuis une dizaine de jours, plusieurs influenceurs sur Instagram relayaient les publications d'"Antoine", demandant à leur communauté ce qu'ils pensaient de ses photos de plus en plus moroses. Mais c'était un faux profil destiné à sensibiliser à la dépression, a révélé jeudi la Fondation Deniker, qui oeuvre pour la prévention en santé mentale.
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