Une recherche menée conjointement à Marseille, Paris et Lyon va étudier le fonctionnement des directives anticipées incitatives psychiatriques (DAiP), voir si elles sont bien acceptées par les différents acteurs, et si elles ont une efficacité sur le parcours des gens qui les rédigent.
Le problème :
Dans certaines pathologies psychiatriques, les capacités de jugement peuvent être atteintes. Lors de décompensations, les personnes qui vivent avec ces troubles ne sont plus en mesure de décider pour elles-mêmes. Les décisions qui sont prises dans ces moments sont difficiles et douloureuses pour ceux qui les subissent.
Les directives anticipées incitatives psychiatriques (DAiP) :
Les participants écrivent et partagent des consignes dans les moments où elles ont toutes leurs compétences de jugement, pour qu’elles soient mises en œuvre dans des moments où elles ne peuvent plus décider. Ainsi leurs choix et préférences peuvent être connus et respectés même dans ces moments difficiles.
La désignation d’une personne de confiance ainsi que le partage du document avec le psychiatre facilite l’usage et le respect des DAiP.
La désignation d’une personne de confiance ainsi que le partage du document avec le psychiatre facilite l’usage et le respect des DAiP.
Pourquoi une recherche, et quelle recherche ?
• Un groupe de chercheur issu de plusieurs disciplines et de toute la France s’est formé autour de cette question : sociologues et anthropologues, psychiatres, psychologues, éthiciens, mais aussi une géographe, une économiste, et un philosophe. Ces chercheurs sont en contact avec des chercheurs qui ont travaillé sur le sujet à l’étranger.
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