Par JULIEN MOSCHETT 07/10/2019
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) critique vivement les conclusions du récent rapport sur l'organisation territoriale de la santé mentale. Et a profité de son assemblée générale le week-end dernier pour prendre position sur la politique de santé en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ou les mesures d’attractivité pour les praticiens hospitaliers.
La semaine dernière, nous interrogions le Pr Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, sur le récent rapport sur l'organisation territoriale de la santé mentale. Celui-ci nous affirmait qu’une « très grande majorité des préconisations qui se trouvent dans le rapport se retrouvent dans la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie ».
Lors des journées nationales du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) qui se déroulées à Metz du 1er au 5 octobre, ce fut au tour du député Brahim Hammouche (Mouvement Démocrate), président de la mission d’information sur l’organisation de la santé mentale, de s’exprimer sur le sujet.
Celui-ci aurait « réfuté les critiques des professionnels sur ce énième rapport qui charge l’image de la psychiatrie (« prise en charge des patients catastrophique » selon la page 27), sans apporter de solution concrète à la crise dénoncée par les soignants depuis de longs mois », déplore le SPH dans un communiqué daté du 6 octobre.
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