Si les troubles en santé mentale, et plus largement la souffrance psychique, touchent une majorité de personnes exilées et ont des conséquences graves tant sur leur vie que sur la société, cette question est néanmoins peu investie par les pouvoirs publics. De nouveaux dispositifs de prise en charge sont en train de voir le jour mais restent largement insuffisants au regard des besoins.
Signe que les problématiques de santé sont encore aujourd’hui occultées par une volonté de contrôle des flux migratoires, la carte de séjour pour soins, cible de nombreuses polémiques, constitue un droit de moins en moins effectif pour que les personnes exilées puissent avoir accès à une prise en charge.
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