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"C'est un cas qui relève de la psychiatrie." Au téléphone, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, anthropologue et psychologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), se veut très claire : l'auteur de l'attaque de Villeurbanne – un Afghan d'une trentaine d'années – est "un individu malade". Et si "sa situation d'errance n'a pas dû arranger les choses", sa condition de migrant ne serait pas pertinente, selon les premiers éléments de l'enquête.
"Il n'y a pas plus de psychotiques dans les populations migrantes que dans la population française", appuie Eric Sandlarz, psychologue clinicien au centre Primo-Levi, un centre de soins destiné aux personnes victimes de la torture et de la violence politique dans leur pays d'origine. Une première évaluation psychiatrique réalisée lors de la garde à vue du suspect a d'ailleurs révélé "un état psychotique envahissant avec délires paranoïdes à thématiques multiples dont celles du mysticisme et de la religion", d'après le procureur de la République.
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