A cause de la surpopulation, certains patients sont contraints de séjourner en chambre d’isolement, parfois plusieurs jours.
© (Photo d’archives NR-CP)
L’épuisement généralisé des soignants révèle une situation alarmante au site de la Milétrie où le manque de personnel se répercute sur l’hospitalisation.
Je rentre chez moi le soir et j’ai comme cette boule dans le ventre. Cette boule qui me rappelle qu’on ne fait plus ce métier comme il le faut. Jean-Charles (1) est infirmier de nuit au centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers. Comme nombre de ses collègues il fait le constat de « conditions de travail délabrées ». « Surmenés », « à bout de nerfs »… Les mots derrière les murs du seul établissement public de référence en psychiatrie et santé mentale de la Vienne traduisent une situation de crise.
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