02/05/2019
Si les mots ne manquent pas pour décrire le flux menstruel féminin, les concepts, oui. Comment s’exprimer philosophiquement sur le sujet ?
Une philosophie des règles est-elle possible ?
Quand je parle de "règles", entendons-nous, je parle bien des menstruations, des menstrues, des ours, des anglais qui débarquent, ou encore, des ragnagnas.
Les mots ne manquent pas pour décrire ce fluide sanglant qui s’écoule naturellement entre les jambes des femmes, chaque mois sur plusieurs jours, de manière plus ou moins abondante et douloureuse, entre la puberté et la ménopause.
Les mots ne manquent pas, mais les concepts, peut-être... Car si je pose la question de la possibilité de faire une philosophie des règles, c’est qu’a été réédité l’excellent livre d’Elise Thiébaut, Ceci est mon sang : petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font.
Si une telle petite histoire est possible, une petite philosophie devrait l’être tout autant… Mais est-ce si sûr ? Les philosophes ont-ils une position claire voire une position tout court sur le sujet ?
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