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Les élus référents des trois CLSM et un représentant de l'Agence Régionale de Santé qui soutient ces outils salutaires à la prise en charge de la santé mentale en Lot-et-Garonne./ Photo J.-M. Mazet
Quel bilan, deux ans après la création des Conseils locaux de santé mentale ? Les élus, soignants et acteurs de terrain, ont évoqué évolutions et constats en matière de psychiatrie en milieu ouvert.
Comment aborder la maladie mentale qui fait peur en milieu ouvert ?
À l'occasion de la journée de valorisation des Conseils locaux de santé mentale en place depuis deux ans sur Agen, Marmande, et l'agglomération villeneuvoise, un retour d'expériences a été longuement détaillé mardi à l'attention des élus et des acteurs de terrain confrontés aux pathologies mentales. La salle Francois-Mitterrand de Boé était comble. Un auditoire attentif aux évolutions que ces outils ont apporté dans les bassins de vie concernés.
Les CLSM ont contribué à faire prendre conscience aux élus, forces de l'ordre, police municipale, bailleurs sociaux et privés, de la souffrance du handicap psychique et d'une nécessaire prise en charge en amont au prix d'une collaboration étroite, d'une concertation, de l'existence d'une charte, d'un secret médical «partagé» pour mieux appréhender les situations sensibles. La préoccupation ou prérogative des élus sur ce point, joue un rôle considérable lorsqu'il existe un trouble à l'ordre public et une mise en danger des administrés. Les élus sont garants de la sécurité publique. En ce sens, la mise en place de cellules de concertation pour des situations individuelles complexes est un atout.
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