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vendredi 28 septembre 2018

Je milite pour l'euthanasie et le suicide assisté et Emmanuel Macron devrait aller bien plus loin en la matière

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27/09/2018

Il n’y a rien d’humain à condamner à ce chemin de croix un malade, même zombifié par des médocs, s’il a exprimé le désir de mourir au plus vite.


Dans une société conditionnée par le jeunisme, la performance et la quête de la vie éternelle, qui apparaît de moins en moins apte à affronter la mort, parler d'euthanasie fait désordre. C'est glauque, ça met mal à l'aise. Aussitôt s'empresse-t-on de vous museler en vous rétorquant qu'il suffit de développer les soins palliatifs et de mieux appliquer la loi Claeys-Leonetti, qui vous octroie le privilège de crever lentement de dénutrition et de déshydratation en contemplant le plafond d'un mouroir, avec sédation profonde en prime pour feindre d'humaniser la barbarie.
Sauf que, quand vous vous savez incurable, quand vous êtes momifié par un état végétatif ou une dégénérescence qui vous "emmure" vivant, comme le décrivait Anne Bert, vous n'avez pas forcément le désir de prolonger l'agonie, fût-elle aménagée dans un palace cinq étoiles. Ainsi que le notait le rapport 2016 de l'Institut européen de bioéthique de Bruxelles: "Dans pratiquement tous les cas [de demandes d'euthanasie], le médecin indique que la souffrance physique exprimée avait engendré une souffrance psychique grave qui était en grande partie existentielle et que les traitements palliatifs n'étaient pas en mesure de maîtriser cette souffrance de manière acceptable pour le patient."

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