Coordonné par les Dr Aileen McGonigal et Coraline Hingray
Quel intérêt ?
L’intrication entre comorbidités psychiatriques et épilepsie représente une cause majeure de perte de qualité de vie et de moins bonne réponse au traitement chez nos patients. La prévalence des comorbidités psychiatriques (tout type confondu) est globalement environ deux fois plus importante que chez les sujets non-épileptiques. Les comorbidités les plus souvent associés à l’épilepsie sont la dépression et l’anxiété, avec une prévalence élevée de 20-50% chez les personnes épileptiques (étant probablement sous-estimé dans certaines populations selon la méthode diagnostique employée).
L’intrication entre comorbidités psychiatriques et épilepsie représente une cause majeure de perte de qualité de vie et de moins bonne réponse au traitement chez nos patients. La prévalence des comorbidités psychiatriques (tout type confondu) est globalement environ deux fois plus importante que chez les sujets non-épileptiques. Les comorbidités les plus souvent associés à l’épilepsie sont la dépression et l’anxiété, avec une prévalence élevée de 20-50% chez les personnes épileptiques (étant probablement sous-estimé dans certaines populations selon la méthode diagnostique employée).
La présence d’une dépression majeure et/ou un trouble anxieux généralisé sont parmi des facteurs principaux qui déterminent la qualité de vie dans l’épilepsie. Il existe également d’autres troubles d’humeur associés à l’épilepsie qui sont plus difficile à caractériser (e.g. dysthymie intercritique). En terme d’autres comorbidités psychiatriques, les troubles de type psychose (interictal ou post-ictal) sont moins prévalent mais souvent très handicapant et posent des problèmes spécifiques pour le diagnostic et traitement. Il existe aussi une association entre crises épileptiques et crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) chez certains patients, nécessitant une démarche diagnostique et prise en charge spécialisée. Ces différentes comorbidités psychiatriques sont mieux étudiés chez l’adulte mais existe également chez l’enfant et l’adolescent, avec besoin de prise en charge adaptée.
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