Entre 5 et 10% de la population mondiale entendrait des voix et une étude américaine montre que ces hallucinations auditives ne sont pas forcément associées à une pathologie mentale. Les personnes qui arrivent à les contrôler pourraient même aider celles qui en souffrent à mieux les maîtriser… sans pour autant remplacer complètement les traitements traditionnels.
Jeanne d’Arc, Jésus, Zidane, Amélie Nothomb ou Martin Luther King. Invariablement, les articles sur les voix intérieures entendues par près d’un dixième de la population mondiale associent ces quelques noms comme autant d’exemples de personnalités qui attesteraient de l’existence de la «pathologie». Pourtant, selon plusieurs études scientifiques, le phénomène est beaucoup plus répandu qu’on ne le pense.
Dans un long récit, Joseph Frankel s’est intéressé à la question pour The Atlantic. On y apprend notamment que dans les années 1970, les personnes qui déclaraient entendre des voix étaient quasiment systématiquement hospitalisées et diagnostiquées schizophrènes. Depuis quelques années, la recherche a creusé le sujet, notamment dans le cadre de la mise en place de traitements plus adaptés à chaque pathologie. Et les résultats montrent que, si ces voix sont aussi peu médiatisées, c’est car une partie de ceux qui les entendent s’en accommode parfaitement au quotidien.
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