- 16 JANV. 2017
- PAR JEAN VINÇOT
- BLOG : LE BLOG DE JEAN VINÇOT
Suivant l'Association Française de Psychiatrie, le syndrome de Munchausen par procuration peut facilement se retrouver dans des cas où l'enfant mime l'autisme, poussé par sa mère. L'Union Régionale Autisme France de Bretagne demande sur quelles bases l'AFP s'appuie pour diffuser cette "information".
Union Régionale Autisme France Bretagne
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D' Jean-Yves Cozic
Président de l'Association Française de Psychiatrie
CHU BREST SITE GUILERS
Rue Alexandre Lemonnier
29820 Guilers
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Monsieur le Président
Vous n'êtes pas sans savoir qu'un débat public a été engagé sur le Syndrome de Munchausen Par Procuration (SMPP).
En effet, ce syndrome, rare, a été posé par un expert judiciaire à l'occasion d'une procédure concernant les 3 enfants de « Rachel », ce qui s'est traduit par leur placement.
Cependant, la coordinatrice du Centre de Ressources Autisme de Rhône-Alpes, la Dr Sandrine Sonié, a posé un diagnostic de Troubles Envahissants du Développement pour les 3 enfants, ainsi que pour leur mère, Rachel.
Ces diagnostics ont été certifiés par le Pr Claude Bursztejn, président de l'ANCRA (association nationale des CRA),comme ayant été réalisés dans les règles de l'art.
C'est avec surprise que nous avons appris que l'Association Française de Psychiatrie, avec le Pr Michel Botbol,est à la source de l'application du concept de SMPP pour des cas d'autisme.
Cela figure dans un article d'e-santé du 15 avril 2015: " Il arrive par exemple qu’une mère atteinte de ce syndrome pousse son enfant à se renfermer pour essayer d’obtenir un diagnostic d’autisme, au point que l’enfant finit par développer des signes qui miment réellement ce trouble. (...) Comme ce type de diagnostic est essentiellement basé sur l’interrogatoire des parents, le parent atteint du syndrome peut plus facilement donner de fausses réponses de manière à guider le médecin."
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