C’est un air de frénésie qui nous emporte : nous nous trouvons trop dispersés. Et il ne s’agit pas que des sollicitations électroniques qui viennent hacher notre travail et nos loisirs. Ce sont nos vies qui s’éparpillent, entre familles recomposées, défis professionnels, mobilisations politiques ou pratiques culturelles. Rarement immobiles, souvent ailleurs, toujours à faire deux choses en même temps : notre difficulté à nous concentrer est devenue un problème – et plus encore pour nos enfants. Ne savons-nous plus faire attention ? Face à ce discours catastrophiste, un regard philosophique permet d’abord de reconnaître que, loin d’être un vilain défaut, la dispersion est notre condition naturelle.
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jeudi 26 mars 2015
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