Un triste record. En 2011, soit les derniers chiffres disponibles, plus de 11.000 personnes ont décidé de mettre fin à leur jour en France. Le pays enregistre ainsi l’un taux de suicide les plus élevés d’Europe, comme le démontre le premier rapport de l’Observatoire national du suicide. Cette étude prouve aussi qu’en fonction de leur catégorie sociale, les citoyens passeront plus ou moins facilement à l’acte.
L’employabilité
Etre en recherche d’emploi multiplie par trois le risque de mortalité par suicide par rapport aux individus en activité professionnelle.
«Le travail a un rôle protecteur face au suicide, parce qu’il offre au salarié un statut social, qu’il est facteur de sociabilité et qu’il lui fournit des revenus permettant de réduire les difficultés financières», commente Nathalie Fourcade, membre de l’Observatoire national du suicide.
Le métier
Si le malaise des cadres fait l’objet de multiples articles, ils restent malgré tout les salariés les plus épargnés par le suicide. Les employés et surtout les ouvriers ont un risque de décéder par suicide deux à trois fois plus élevé. Lesagriculteurs exploitants ont eux aussi une mortalité par suicide supérieure à celle des cadres –trois fois plus élevée pour les hommes, deux fois pour les femmes.
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