Ils devront assurer un minimum de 165 actes par mois et auront droit en échange à une garantie de salaire net de 3 640 euros. 200 "praticiens territoriaux de médecine générale" devraient bénéficier de ce régime à la rentrée. Détail du dispositif qui s’appliquera dans les déserts médicaux et vient d’être envoyé au Conseil d’Etat
Chose promise, chose due. Lors du Congrès de la médecine générale à Nice la semaine dernière, Marisol Touraine avait annoncé les premiers contrats de praticiens territoriaux de médecine générale pour septembre. Et cela semble bien parti pour que ce délai soit tenu. Le décret mettant en place ces nouveaux contrats a été présenté aux organisations de jeunes généralistes et envoyé dans la foulée au Conseil d’Etat. Ce nouveau dispositif proposé aux généralistes qui acceptent de s’installer dans les déserts médicaux sous forme d’un contrat de un an renouvelable leur garantira en échange un revenu minimum garanti. 200 contrats devraient être proposés dès la rentrée par les ARS.
En pratique, le praticien intéressé devra s’engager à faire au minimum 165 actes par mois, en secteur 1. Il devra aussi participer à la Permanence de soins. En échange, l’ARS lui versera un complément de rémunération s’il n’atteignait pas 3 640 euros de bénéfice net. Les praticiens territoriaux de médecine générale bénéficieront aussi d’avantages sociaux que leurs ainés n’ont pas, puisqu’ils toucheront une rémunération forfaitaire en cas de maladie ou de maternité.
Les internes en médcine générale de l’ISNAR-IMG et les remplaçants de REAGJIR se sont félicités de l’avancement du dispositif qui figuraient dans le plan Touraine pour les déserts médicaux. Ils accueillent notamment le volet social du dispositif comme l’aboutissement d’une de leurs vieilles revendications. Ces avantages sociaux sont une avancée considérable pour les médecins libéraux (...) Le ministère de la Santé aura compris que les jeunes générations de médecins généralistes recherchent avant tout davantage de qualité dans leur exercice. Nous nous félicitons de cette prise de conscience,» observent les deux organisations dans un communiqué commun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire