Mardi 02 juillet 2013
Nicomède GERVAIS
Sept infirmiers de plus pour les trois services intra-hospitaliers et un minimum de 4 infirmiers pour les services extra-hospitaliers, ce sont les revendications des grévistes du CHU, les personnels en psychiatrie affiliés à la CGTG.
Hier, les grévistes, qui ont entamé leur mouvement il y a une dizaine de jours, ont été reçus pour la deuxième fois par une délégation de la direction générale avec à sa tête, Christian Delavaquerie.
La direction générale a accepté, après 7 heures de négociations, d'accorder 4 infirmiers en postes fixes et trois en équipes de suppléance. Offre refusée par les grévistes.
Selon Lionel Edom, porte-parole des personnels CGTG, en exigeant 7 infirmiers dans les services intra-hospitaliers et 4 pour les services extra-hospitaliers, il s'agit d'un minimum pour pouvoir travailler en toute sécurité.
« COMBLER LES POSTES VACANTS »
« Nous sommes conscients que la situation n'est pas commode » , souligne le directeur de l'établissement de soins. Il poursuit : « Ce recrutement, qui coûte 350 000 euros sur l'année, n'est pas négligeable. » En fait, la direction entend « ainsi ajuster les effectifs avec un système qui permet de combler les postes vacants. »
Selon Christian Delavaquerie, l'adéquation des moyens, en psychiatrie, doit se penser sur l'ensemble de la Guadeloupe, et l'urgence psychiatrique n'a fait l'objet d'aucun financement régional.
Au CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes, le pôle psychiatrie comprend trois secteurs qui desservent toute la Grande-Terre et chaque service accueille en moyenne 25 patients.
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