20 FÉVRIER 2024
Quelle architecture pour la santé du vivant ? Habiter une maison de Le Corbusier, c’était possible ? La France à l’âge des villes : quelle alternative à la violence inhérente des formes urbaines ? En librairie.
La vie quotidienne, avec ses conflits et ses contradictions, s’impose comme un premier horizon de réflexion pour une architecture adaptée à tous, au-delà des simplifications du fonctionnalisme. L’architecture moderne travaillait pour un monde et une nature immuables. L’accroissement de la violence et de la fréquence des catastrophes naturelles impose aux architectes du XXIe siècle de repenser leur pratique dans un monde en mouvement, chaotique, imprévisible. Ils ont ainsi un rôle à jouer dans le rétablissement de la santé du vivant sur toute la planète.
L’auteur propose un ensemble de principes de conception inédits en s’appuyant sur de courts récits issus de son propre travail et sur une lecture de réalisations et de paysages par des créateurs américains, européens et japonais prestigieux. Tous indiquent les voies de la création architecturale d’abris-ouverts sur l’engagement en faveur de la santé du vivant.
« Un renouveau de l’architecture entraînerait progressivement une prise de conscience collective des risques, de multiples expériences de transformation des rapports entre les humains et la nature, et la production de nouveaux modes d’habiter. Il ne s’agit ni de proposer un nouveau style ou mouvement d’architecture qui viendrait remplacer le modernisme ou le postmodernisme, ni de mettre en avant une méthode de conception architecturale, ni de promouvoir une ingénierie écologique. Toutes ces tentatives de rénovation de l’architecture ont leurs mérites, mais aucune ne répond au problème que je pose : refonder la théorie de l’architecture et en faire un art significatif des exigences actuelles ».
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