Depuis 2011, l’ANMECS a proposé de nombreuses journées de réflexion sur les évolutions du secteur de la Protection de l’Enfance. En 2021, le bilan des dix ans, à l’occasion des journées de St Malo, a mis en évidence un changement de paradigme – le paysage de la Protection de l’Enfance a muté en profondeur. Nos institutions ne sont plus les mêmes, les enfants accueillis sont différents comme les professionnels des MECS. Cette mutation est toujours à l’œuvre et impacte nos organisations.
Aujourd’hui, le danger s’avère réel d’une désinstitutionalisation mal maîtrisée, d’une gestion « austéritaire » socialement dévastatrice. Dans ce maelstrom social nous ne serions plus en mesure de garantir des parcours de vie cohérents pour des enfants et jeunes adultes dont le quotidien reste marqué par la rupture et la discontinuité. Cette hypothèse entrainerait une perte de sens massive, une baisse de la qualité dans l’accueil et l’accompagnement et une menace concurrentielle pour nos associations, faisant le lit à d’autres acteurs, d’autres valeurs. Ce récit, en cours d’écriture, frappe déjà aux portes de nos institutions.
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