ARIANE LACOURSIÈRE Publié le 2 octobre 2022
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Tristan Sauvé (à droite), 13 ans, souffre d’anxiété et est suivi par le Dr Olivier Jamoulle, pédiatre spécialisé en médecine des adolescents.
Le nombre de jeunes souffrant d’anxiété ne cesse d’augmenter au Québec depuis 15 ans. Les ressources d’aide se font rares. À l’inverse, les prescriptions de médicaments sont en hausse. Comment venir en aide à ces enfants ? Des spécialistes appellent à une importante réflexion de société pour mieux outiller cette génération face au stress.
La prescription d’antidépresseurs chez les jeunes de moins de 17 ans a bondi de 260 % en 15 ans au Québec. Des intervenants montrent du doigt le manque de ressources — notamment de psychologues — et de prévention pour expliquer le phénomène.
« Il faut s’attaquer aux causes qui font que les gens ne sont pas capables de gérer leurs émotions et sont de plus en plus anxieux. Et ça passe entre autres par la formation », croit la Dre Karine Igartua, cheffe du département de psychiatrie du CUSM.
Déjà en 2019, l’Association des médecins psychiatres du Québec affirmait que la « génération alpha », soit les enfants nés depuis 2010 et ayant toujours vécu avec les écrans, était plus encline à la détresse psychologique.
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